Et si on jouait à être quelqu’un d’autre et si on s’explorait dans nos reflets et si on se regardait les yeux dans les yeux mille fois nous pouvons changer, mille choses nous pouvons danser, mille facettes nous pouvons regarder.
Dans cette pièce chorégraphique, il s’agit d’aborder l’image comme potentiel vecteur de lien ou au contraire comme révélateur d’un manque d’amour propre. Immensément présente dans notre société l’action de se mirer est-elle vraiment une preuve de narcissisme ou révèle-t-elle paradoxalement un manque d’estime de soi ? Cette pièce chorégraphique invite ainsi à se questionner sur les changements de perception de soi qui évoluent avec l’histoire intime de chacun. C’est à travers l’objet du miroir multiplié sur scène, que se décline la réflexion sur le détachement de l’image de soi, ou comment l’estime de soi affecte ou conditionne la possibilité de rencontrer l’autre.